[left]Les différentes étapes de la production écrite :
1- La lecture du sujet:
Le sujet proposé doit être lue plusieurs fois et avec attention.
2- La planification:
Elle devrait portée sur le type de texte dont il est question (historique, argumentatif, exhortatif ou narratif). Il est à signaler que chaque texte a son propre plan.
3- La mise en texte:
Elle se fera sur un brouillon où l'élève mobilisera toutes les caractéristiques linguistiques propres au thème dégagé et au type de texte (constructions syntaxiques, choix lexicaux, cohésion, cohérence)
4- La révision:
Elle est très nécessaire pour apporter des retouches ou des corrections.
5- La mise au propre sera la dernière étape.
Le résumé :
Pour résumer n'importe quel texte il est nécessaire de suivre les étapes suivantes:
- Réduire le texte au quart de sa longueur.
- Ne pas changer le système d'énonciation (pronoms personnels, temps)
- Reformuler avec concision et corriger les idées principales.
- Ne pas déformer les idées du texte.
- Respecter leur enchaînement (le plan) en utilisant des articulateurs.
- Ne pas ajouter de commentaire personnel.
- Supprimer tout ce qui n'est pas nécessaire (explications, exemples, les détails…)
Le compte rendu critique :
Il permet de dégager les composantes essentielles d'un texte ou d'un ouvrage : son contenu, son organisation interne, ses grandes thématiques auxquelles on apporte une appréciation personnelle qui permettra aux lecteurs de situer le texte dans une perspective plus vaste.
Le compte rendue critique se compose de deux parties : le résumé et la critique.
Les types de textes :
1) Le texte historique :
a) informer d'un fait d'histoire :
C'est un texte qui évoque des informations sur un fait historique : En quoi il a consisté, quand il s'est déroulé et qui y a contribué.
L'émetteur est généralement objectif c'est-à-dire qu'il s'efface au profit de l'événement et des personnages.
L'historien s'appuie dans son exposition d'informations historiques sur des données officielles et des statistiques.
b) introduire un témoignage dans un fait d'histoire :
L'émetteur peut être un témoin qui a vécu les événements historiques cités. Il exprime aussi d'après son témoignage ses sentiments et ses réactions face aux faits.
Le témoin est subjectif dans sa narration des faits. Le "je", indice de l'énonciation est explicite dans le discours développé.
Le narrateur dans la relation d'un événement historique exprime son point de vue, sa prise de position par rapport à l'événement (par exemple : dénoncer une situation ou des actes).
2) Le texte argumentatif :
C'est un texte qui permet à l'auteur d'exprimer sa prise de position c'est-à-dire qu'il exprime son opinion vis-à-vis un thème précis. On argumente de deux façons différentes:
* Défendre une thèse : C'est-à-dire donner son point de vue concernant un thème bien déterminé. L'émetteur défend son point de vue par des arguments et des exemples.
* Le pour et le contre : L'auteur donne les avantages et les inconvénients d'un thème précis. Il s'agit là de deux points de vue opposés. Chaque opinion a ses arguments et ses exemples.
Caractéristiques :
- L'auteur est subjectif parce qu'il exprime un point de vue personnel.
- Il utilise des articulateurs logiques pour passer d'un argument à un autre.
- Les arguments viennent souvent sous forme de rapports logiques de cause ou de conséquence.
- L'opposition est très importante pour assurer la transition de la thèse à l'antithèse.
N.B : - concéder, c'est admettre sur un point particulier que l'argument de l'interlocuteur est recevable pour mieux leur opposer ceux qui vont dans le sens contraire. Alors que, réfuter, consiste à contester la pertinence du point de vue avancé par l'adversaire en niant la relation de cause à effet ou en mettant en évidence les contradictions possibles.
3) Le texte injonctif (l'appel) :
La visée de ce type de texte est de faire agir l'interlocuteur et l'interpeller sur une situation donnée. Dans un texte exhortatif on doit suivre les étapes suivantes :
* Le discours expositif : où on expose le problème ou le thème traité.
* Le discours argumentatif : on essaye de convaincre notre lecteur en donnant les causes et les conséquences du problème.
* Le discours exhortatif : On lance l'appel dans cette dernière partie en utilisant les moyens suivants : - les verbes performatifs : appeler, demander, exhorter, prier, inviter...
- Les verbes de modalité : falloir, devoir, pouvoir.
- Les verbes à l'impératif.
Caractéristiques :
-L'émetteur s'implique directement dans son discours (emploi du pronom personnel "je")
- L'argumentation se développe en suivant un enchaînement logique.
- L'émetteur utilise le rapport logique de but pour expliquer ses fins.
- L'impératif et le subjonctif servent à lancer l'appel.
- L'émetteur adopte souvent dans ce type de texte le style oratoire.
4) Le récit fantastique :
C'est un texte narratif fantastique. Ce texte se compose de trois parties essentielles : * Situation initiale : Elle commence par un des événements ordinaire dans une réalité quotidienne et familière. Ces événements vont rassurer le lecteur pour le perturber après.
Le personnage principal lui est un être banal, sans qualités héroïques ou exceptionnelles.
* Elément perturbateur (modificateur) : C'est un événement bizarre qui va changer l'itinéraire des événements de l'histoire. Il va transformer progressivement le récit ordinaire en récit fantastique.
* Déroulement des événements : Les événements de l'histoire vont devenir de plus en plus bizarres et irrationnels.
* Dénouement : Ce type de récit n'a pas de fin rationnelle. La fin est souvent ouverte.
* Situation finale : Elle laisse le lecteur dans l'incertain entre deux fins possibles : une interprétation naturelle ou surnaturelle du fait. Alors le lecteur est dans l'indécision.
Caractéristiques :
- Ce type de texte contient un récit cadre à l'intérieur du quel se trouve une autre histoire qu'on appel "récit encadré" c'est-à-dire qu'il s'agit d'un récit dans le récit et il est raconté par un narrateur relais.
- Le narrateur peut être l'écrivain lui même ou l'un des personnages du récit.
- Des événements irrationnels qui perturbent le cadre réaliste du récit.
- l'emploi de l'imparfait (temps de description) et le passé simple (temps de l'action) ou du présent narratif.
- Un personnage principal ordinaire et des personnages secondaires qui jouent un rôle prépondérant dans le déroulement des événements du récit.
N.B : Le narrateur relais met en place le cadre dans lequel se manifestera un fait étrange et prépare le lecteur à le vivre avec lui. Le récit encadré constitue parfois un enseignement ou une source de réflexion pour ceux à qui il est raconté.
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